La Fille du Tambour-Major, opéra-comique en trois actes de Jacques Offenbach, sur un livret d’Alfred Duru et Henri Chivot, créé en 1879.

En 1879, la France est amputée de l’Alsace et de la Lorraine depuis huit ans, l’esprit de revanche souffle. Offenbach, Allemand naturalisé Français, offre alors à son pays d’adoption une œuvre à l’élan martial et patriotique : l’armée de Bonaparte délivrant l’Italie du joug autrichien en 1800 préfigure la récupération rêvée des départements cédés au Kaiser. Le livret de l’efficace et expérimenté duo Chivot-Duru est au service d’une partition irréprochable.

L’histoire met donc en scène un détachement de l’Armée Révolutionnaire. Le lieutenant Robert, le soldat Griolet et le tambour-major Monthabor accompagnés de la vivandière Claudine, arrivent dans un couvent italien et font la connaissance de Stella, une jeune pensionnaire que ses parents le duc et la duchesse Della Volta s’apprêtent à marier contre son gré. Sur fond d’histoires d’amour et de secret de famille, la France vient apporter la liberté aux Italiens et les intrigues vont se nouer et se dénouer…

Mise en scène : Marie Arnold et Philippe Pérez

Direction de choeur : Raluca Moulinier

Décors : Anne Dussaux

Costumes : Maryvonne Davin

Distribution :

Stella : Alexandra Mathieu

Robert : Florent Mathieu

Griolet : Philippe Pérez

Monthabor : Eric Dussaux

Claudine : Marie Arnold

Duc Della Volta : Adriano Pappani

Duchesse Della Volta : Florence Bauchais

Clampas : Jacques Le Vezouet